La réponse étant souvent dans la question, je déplore l’usage croissant par les médias -et leurs pires suppléants que sont les réseaux sociaux- d’une langue abrégée, simplificatrice à l’excès ; cette sorte de novlangue normativante à force d'être réductrice - péjoratisante à force d'être assénée comme un slogan-une punch line, ne cherche aucunement le dialogue, c'est du prêt à penser conçu par des experts pour des personnes qui sont trop pressées ( au sens de pressurées) pour avoir le temps de se faire leur opinion. La novlangue d’Orwell dans son roman 1984 était un outil de désensibilisation, de négation de l’individualité, un procédé d’effacement -de soumission intellectuels alors que le langage devrait être un outil de communication donc de partages, de concertation.
Alors quand nos politiques disent « Fini le temps de l’insouciance ! », je ne suis pas d'accord avec leur formulation. Je vois bien qu'ils veulent nous culpabiliser pour se dédouaner facilement, d’avoir été les responsables ( et hélas de persévérer dans leurs défaillances) de cette crise énergétique - écologique et économique en négligeant les données scientifiques qui depuis les années 1975 dénonçaient l’impasse d’une politique de croissance dans un monde fini. Les décideurs de pays les plus puissances économiquement ont sciemment planifié une croissance mortifère. En restant sourds et aveugles à ce que toutes les COP depuis celle de Rio en 1992 n’ont eu de cesse d'analyser et d'observer méthodiquement pour nous avertir de la catastrophe planétaire, leur pouvoir décisionnel les fait coupables d'incompétences et de même qu'il faut savoir faire un diagnostic, il faut s'attaquer aux vraies causes du dysfonctionnement et non plus se fourvoyer à réduire les effets indésirables.
La planète brûle et l'humanité est en inflammation constante parce qu'elle a rompu son lien vital avec la biodiversité et le rythme naturel du vivant.
L’heure est venue de la sobriété énergétique et nous devrions nous réjouir d’avoir
la voie libre vers une auto-responsabilisation essentielle, c’est-à-dire de l’ordre
de l’Être…et de la prise de conscience que nous devons agir.
" Notre sort est indissociable de celui de
l’environnement.
Arrêtons de nous
croire au-dessus ou en dehors."
Pierre RABHI
La sobriété ou simplicité volontaire a
tout pour plaire aux personnes de type Métal qui ne trouvent jamais leur compte
dans le Paraître et cette ère de l'anthropocène le déstabilise profondément avec son expansion effrénée.
La couleur de l’élément Métal est le Blanc car ce type psychologique a besoin de calme pour tourner son regard vers l’intérieur et justifier le sens essentiel de son action.
L'injustice le révolte et il y a en lui un besoin de droiture et d'équité qui peut sembler désuets. Sa nostalgie et son attachement à des valeurs morales classiques le rend hermétique aux effets de la mode et à l'individualisme
L’introspection du Métal le libère de son égo narcissique et dévoile son aptitude à s’engager au service du collectif, à se laisser guider par sa part d’universalité -d’altérité qui en faisait un allié loyal.
Lorsque l’énergie Métal est entravée, le réflexe de se
replier et de figer ses expériences passées en préjugés, lui fait voir la vie en
noir et blanc. Il a besoin de pleurer et il perd toute envie de bouger, d’agir
- toute son attitude corporelle trahit son mal-être.
Sa gorge est
serrée, il respire moins amplement car son dos se voûte et ses épaules s’enroulent
vers l’avant et l’intérieur, sa tête penche aussi vers l’avant de sorte que son
regard ne voit plus l’horizon ou le ciel.
Voici quelques gestes simplissimes pour redresser votre dos et ainsi permettre à la respiration de réanimer l’énergie
vitale en profondeur.
* Contractez fortement les
trapèzes supérieurs comme pour plaquer les épaules contre les oreilles puis les
relâcher d’un coup. au moins 5 fois. On peut lever légèrement le menton et pour contracter les
muscles de la nuque pour bien libérer la zone de la « bosse de bison »
* stimuler le TR 15 : faites glisser vos doigts, agrippés à la zone médiane du trapèze supérieur où se trouve le Triple Réchauffeur 15, de l'arrière du haut du dos vers les clavicules. au moins 5 fois .
* Pressez le TR 12 . Notez que lorsqu’on veut se réchauffer, en tapant ou frottant l’arrière des bras avec nos bras croisés sur la poitrine, nous stimulons instinctivement cette zone traversée par le Triple Réchauffeur et souvent assez douloureuse car nous détendons rarement nos poignets et nos avant-bras.
* Mobilisez les articulations des épaules dans les deux sens comme pour "rouler des mécaniques" – une fois bien à l’aise dans ce mouvement simple on peut y associer le mouvement de nuque haut-bas.
* Tirez les coudes vers l’arrière / Rapprocher les omoplates – cf. article blog d'octobre 2021
* Pour les plus frileux, frictionnez-vous les poignets et frottez-vous les mains ou applaudissez et bien sûr appuyez MC 8 « le soleil dans la main » cf .article de juillet 2021 -
* Enfin pratiquez la respiration abdominale forcée pour trouver un ancrage positif dans l’instant
présent.
Inspirez amplement et lentement et gonflez votre abdomen (comme si vous vouliez pointer votre nombril vers le plafond) jusqu'à remplir vos poumons au maximum : votre cage thoracique toute déployée et vos clavicules soulevées vers votre menton. A l'expiration, laissez votre thorax s'affaisser et vos poumons se vider lentement et en serrant légèrement vos abdominaux, rentrez votre nombril ( comme si vous vouliez le coller au sol ). Restez une ou deux secondes en apnée à la fin de chaque inspiration et en fin de chaque expiration.
Cet exercice respiratoire étire le diaphragme et tonifie la zone du Hara. La stimulation du nerf pneumogastrique (ou nerf vague) va diminuer la sécrétion des hormones du stress (adrénaline et cortisol).
La pratique de ces conseils vous aidera à bien vivre la sobriété énergétique car ils favoriseront votre adaptation à une température ambiante de 19°…Rien de tel que de bouger un peu pour se réchauffer.
Je rappelle qu’une température de 17° aide à mieux dormir et qu’une petite bouillotte suffit à réchauffer si vous devez rester assis longtemps …
Le hasard qui n'existe pas, fait que je suis plongée ces dernières semaines dans le récit " Blanc" de Sylvain TESSON, où je trouve une troublante analogie avec l'énergie du Métal dans sa traversée de paysages enneigés et l'intense effort physique et endurance psychique imposés par l’alpinisme qui opèrent une profonde purification où peut émerger une énergie pure-limpide à travers l'expérience de petites morts/ transformations violentes qu'aucune tricherie peut dissoudre. Il démontre magistralement que les mots justes viennent de notre intime conviction et d'un silence tout empreint de notre réceptivité sans jugement.
Comme toujours, j’attends vos commentaires et vos
suggestions.
De tout cœur,
Aline
(
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